Le Club des Acheteurs de Prestations Intellectuelles désormais rattaché au Conseil National des Achats, comme membre du Réseau CNA, vous conviait à son webinar le 14 septembre 2022.
Au programme de ce webinar :
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Retour d’expérience de Eric Frappier, ancien directeur de Sogefi Groupe.
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Digitalisation des modes de travail : quels sont les impacts pour la Prestation Intellectuelle ?
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Confidentialité, sécurité, gestion de projets… quels sont les risques à anticiper pour maintenir un bon niveau d’engagement des externes ?
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Flexibilité, gain de temps, réduction des coûts associés … : quels avantages tirer de l’hybridation ?
…Les 5 idées clés à retenir de ce webinar
#1 Un développement inéluctable du télétravail
Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est imposé à toutes les professions qui pouvaient être concernées. Certaines entreprises avaient déjà commencé à le mettre en place, mais le mouvement s’est accéléré. Aujourd’hui, il est devenu la règle, pour au moins un ou deux jours par semaine. Ce nouveau mode d’organisation correspond à une demande des collaborateurs, internes ou externes, qui y voient un moyen de trouver un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle, notamment en limitant le temps passé dans les transports. Pour les employeurs, il s’agit également d’une opportunité de réduire les coûts. Les visioconférences se sont généralisées, évitant un certain nombre de déplacements. En mettant en place le flex-office, les surfaces peuvent en outre être revues à la baisse, puisque les locaux ne sont plus utilisés en totalité chaque jour.
#2 De nouvelles opportunités en matière de
prestations intellectuelles
Pour les entreprises comme pour les prestataires, pouvoir s’affranchir de la localisation géographique a entraîné un élargissement du marché. Cette évolution présente incontestablement des aspects positifs, car elle permet une meilleure adéquation aux besoins. Il devient plus facile d’attirer des talents en dépit d’une implantation peu attractive, puisqu’ils savent qu’ils ne s’y rendront qu’occasionnellement. Ils peuvent aussi être tentés de postuler à des missions plus variées, même s’ils résident dans un bassin d’emploi peu porteur. La conséquence de cette ouverture est toutefois une augmentation des tarifs, avec une tendance à l’alignement sur les standards parisiens. Le turn-over peut également croître de manière significative, y compris dans les zones dans lesquelles les collaborateurs externes semblaient jusqu’à présent plus ou moins captifs.
#3 Un enjeu de cohésion
Si le télétravail est devenu incontournable, fonctionner totalement à distance semble, en revanche, avoir montré ses limites. L’isolement peut représenter un vrai risque psychosocial. Il devient par ailleurs difficile d’intégrer de nouveaux collaborateurs, internes ou externes, et ceux-ci peuvent rapidement être démotivés. Avoir des équipes qui ne se rencontrent plus physiquement entraîne la disparition de tous les moments de partage informels et remet en cause les mécanismes d’entraide. Pour l’éviter, il est indispensable de trouver un équilibre et de maintenir des occasions d’échange régulières. Certaines entreprises ont ainsi imposé des jours de présence fixes. Même si cela les empêche de maximiser les économies sur les locaux, elles estiment que cette organisation est indispensable pour assurer la cohésion et préserver la performance opérationnelle.
#4 Une frontière de plus en plus floue entre internes
et externes
Le télétravail a profondément modifié le fonctionnement des entreprises. De manière générale, la frontière entre les salariés et les prestataires tend à s’effacer. Tous ont globalement les mêmes conditions de travail et accès aux mêmes outils et aux mêmes informations – avec les conséquences que cette évolution peut avoir en termes d’ouverture des SI et de risques cyber – et se voient confier les mêmes missions. Cette confusion a d’ailleurs amené un certain nombre de collaborateurs internes à envisager de devenir indépendants, tout en continuant parfois à travailler pour le même employeur. Or, si la situation peut présenter des avantages en termes de flexibilité et d’agilité, elle n’est pas nécessairement en adéquation avec le cadre fixé par le code du travail actuel.
#5 Des positionnements à clarifier
Dans les entreprises, le suivi des salariés relève de la DRH, tandis que celles des prestataires est souvent assurée par la direction des Achats. Ces départements auraient intérêt à nouer des liens plus étroits et à travailler ensemble, afin de fluidifier la gestion des talents et de permettre la constitution de véritables équipes hybrides, au sein desquelles chacun pourrait se sentir reconnu et considéré dans ses différences et ses spécificités.
