Le Club des Acheteurs de Prestations Intellectuelles désormais rattaché au Conseil National des Achats, comme membre du Réseau CNA, vous conviait à son webinar le 09 novembre 2021.
Au programme de ce webinar :
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Retour d’expérience de Catherine SAIRE, Directrice Développement Durable au sein du cabinet Deloitte.
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Quelle place occupe et occupera la RSE dans les critères de choix des fournisseurs ? (Horizon 2025)
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Normes, labels… comment s’y retrouver dans la jungle des réglementations ?
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Comment créer de la valeur ? Quelles sont les opportunités à saisir ?
Les 5 idées clés à retenir de ce webinar
#1 S’y retrouver dans un cadre en construction
L’importance des questions de RSE fait aujourd’hui l’objet d’une réelle prise de conscience. Néanmoins, leur très grande diversité les rend difficiles à appréhender. Des initiatives ont donc été lancées pour essayer de créer un langage commun. Centrées sur l’entreprise ou sur les impacts pour la société, celles-ci prennent forme à tous les niveaux. Elles restent souvent d’application volontaire mais des évolutions importantes sont attendues à l’échelle européenne avec le déploiement de la taxonomie, qui s’accompagne d’objectifs environnementaux et du calcul de « ratios verts ». Avec ce nouveau cadre, les politiques d’achats devront répondre à des exigences croissantes.
#2 Centraliser les données pour pouvoir les exploiter
Pour progresser en matière de RSE, l’un des enjeux majeurs réside dans la collecte des données. Il est en effet indispensable de disposer d’indicateurs permettant de suivre les évolutions. Or les informations restent très dispersées et structurées selon de multiples formats incompatibles entre eux. Beaucoup d’équipes privilégient toujours Excel. Dans ce contexte, se doter d’un outil spécifique regroupant l’ensemble des données est déterminant pour avoir une vision globale.
#3 Miser sur l’amélioration des performances
Le niveau de maturité des sous-traitants en matière de RSE est extrêmement variable, surtout dans le domaine des prestations intellectuelles. Les interlocuteurs peuvent être de grandes entreprises comme des freelances. L’objectif n’est pas forcément d’écarter ceux qui ne parviennent pas à démontrer leurs performances mais de les accompagner et de prendre en compte les efforts, en s’inscrivant dans une logique d’amélioration continue.
#4 S’appuyer sur les systèmes de notation
Pour évaluer leurs sous-traitants, les entreprises demandent la communication de rapports RSE, de statistiques sociales ou de chartes. Beaucoup d’entre elles s’appuient également sur des systèmes de notation externes, comme EcoVadis, Sedex, BSCI, etc. Ils leur fournissent une aide précieuse, car ils permettent de faire la synthèse de critères de natures diverses. Ils sont donc des facilitateurs. Néanmoins, leur caractère global n’est pas forcément le plus pertinent pour prendre en compte les spécificités des prestations intellectuelles.
#5 Passer à l’étape suivante
Le socle fondamental fait globalement consensus mais l’enjeu est désormais de définir ses propres critères d’analyse pour faire évoluer l’ensemble de l’écosystème. Dans cette perspective, il est nécessaire de prendre en compte non seulement les impacts directs des achats mais également leurs impacts indirects. Cette approche est complexe, car elle suppose d’intégrer une multitude de facteurs, comme le financement de fondations ou d’actions en faveur de l’éducation par exemple. Les résultats ne peuvent pas être immédiats. Néanmoins, lorsque la direction générale parvient à être embarquée, une grande partie du chemin est déjà effectuée. L’impulsion qui est ainsi donnée permet d’accélérer.